top of page

Bienvenue sur FASTFRAME

Le site Français - Sécurisé - Sans Pub & Gratuit

LE FRAME

Cinéma | Dans les salles en juin 2017 - " HHhH "

  • Romain
  • 7 juin 2017
  • 3 min de lecture

HHhH signifie "Himmlers Hirn heißt Heydrich", littéralement "Le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich". Il s'agit en réalité du surnom dont les SS avaient affublé Reinhard Heydrich. HHhH est adapté du premier roman de Laurent Binet, paru en 2010. Il a obtenu le prix Goncourt du premier roman la même année et a figuré dans la liste des romans majeurs du New York Times.



Date de sortie dans les salles le 7 juin 2017

Un film De Cédric Jimenez

Avec Jason Clarke, Rosamund Pike, Jack O'Connell et plus...

Genres : Historique, Action, Thriller (2h 00min)


Le Film :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs


L’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la Solution Finale. Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis et Jozef Gabcik. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés aux côtés de la Résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich. Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, tentant d’endiguer les sentiments qui montent en lui. Car les résistants le savent tous : leur cause passe avant leur vie. Le 27 mai 1942, les destins d’Heydrich, Jan et Jozef basculent, renversant le cours de l’Histoire.

Le réalisateur souhaitait alterner entre réalité et cauchemar pour montrer l'emprise croissante et rampante du nazisme dans la société de l'époque. "Du coup, j’ai parfois utilisé des ralentis et des effets vaporeux pour montrer que le nazisme est une forme de folie collective qui ne fait que grandir. Comme un monstre qui grossit par lui-même", explique le réalisateur. Dans le livre, Laurent Binet se pose la question de l'adaptation cinématographique de l'histoire d'Heydrich. L'écrivain avait deux réalisateurs en tête : "D’abord, j’évoque Spielberg, pour des raisons évidentes, et ensuite De Palma. En effet, celui-ci est un cinéaste qui se situe beaucoup dans la mise en scène de l’image et de la perception de l’image". Il n'a toutefois pas souhaité participer au scénario du film, après avoir passé dix ans à écrire son livre. Il a tout de même été consulté et donné son avis sur différents points du scénario avec lesquels il pouvait être en désaccord. "J’ai fait des remarques d’ordre indicatif dont certaines ont été prises en considération", ajoute-t-il.

Cédric Jimenez a lui-même mené ses propres recherches historiques sur Reinhard Heydrich. "Non pas pour compléter le livre mais pour avoir la sensation de me forger mon propre avis sur l’histoire et nourrir des axes de narration qui servent ce que j’ai choisi de mettre en lumière à l’intérieur du livre. On ne peut jamais être trop documenté quand on s’attaque à ce genre de sujet", analyse le cinéaste. Ce dernier avait à coeur de rendre le personnage de Reinhard Heydrick humain, sans pour autant l'humaniser ; montrer sa réalité et son existence, sans lui trouver d'excuses. Une distance difficile à trouver poue le réalisateur, qui déclare : "Je voulais donc montrer que, aussi mauvais soit-il, on peut croiser des hommes comme lui dans la rue : il avait une femme et des enfants et il était face aux mêmes problèmes que tout un chacun. Ce n’est pas un personnage de conte ou un monstre issu de l’univers Marvel : il incarne la capacité qu’a l’être humain d’être dénué de toute morale ».

Cedric Jimenez a souhaité tourner en 35 mm, afin d'apporter un grain à l'image que la HD ne permettait pas. Le réalisateur voulait toutefois éviter un film monochrome et gris, et a donc opté pour des couleurs vives à l'écran, en tâchant toutefois de ne pas s'éloigner d'un certain réalisme.


Voici la bande Annonce de ce film :


 
 
 

Commentaires


Devenez chroniqueur

Créez vos propres articles sur FastFrame !

bottom of page